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Saviez-vous que dans les années 1950 à 1970, un programme secret

de la CIA appelé MK Ultra tentait de maîtriser le contrôle mental ?

Inspirés par les tests à la mescaline dans les camps de concentration

jusqu’à l'utilisation de psychédéliques modernes pour traiter des

troubles psychiatriques, la CIA s’est livrée aux expériences les plus extrêmes.

MK Ultra trouve ses origines durant la Seconde Guerre mondiale, où des substances comme la mescaline étaient testées sur des prisonniers de camps de concentration. Ces premières expérimentations, menées par des scientifiques allemands comme Plötner, visaient à induire des symptômes psychotiques dans le cadre de la recherche d’un “sérum de vérité” pouvant être utilisé pendant les interrogatoires.

Dans les décennies suivantes, la CIA s’est basée sur ces expériences pour lancer le projet MK Ultra avec l'intention de développer un psychotrope capable de d’obliger les personnes à divulguer des informations sensibles. Initialement focalisée sur des substances comme le cannabis, l'agence a rapidement intensifié ses recherches vers des produits bien plus dangereux comme le LSD, mais également les amphétamines, la cocaïne ou encore l'héroïne dans le but de provoquer confusion, amnésie , paralysie, et hallucinations.

Les expérimentations se sont déroulées dans différents lieux allant des hôpitaux psychiatriques à des universités prestigieuses comme Harvard, où des étudiants étaient rémunérés pour tester les effets du LSD. Les méthodes ont évolué au fil des années

et ont inclus des stimulations électriques violentes, l'administration de

psychédéliques, de barbituriques (puissants sédatifs), ainsi que des expériences

de privation sensorielle. Par exemple, des substances paralysantes

étaient employées rendaient les sujets complètement immobiles

tout en restant conscients.

Malgré l'étendue du projet MK Ultra, les recherches menées n’ont pas réussi à démonter la possibilité de contrôler les actes d’un individu. Les retombées médiatiques et juridiques négatives du projet ont mis en lumière les limites et les dangers de telles méthodes.

Aujourd'hui, les substances psychotropes sont au cœur de recherches innovantes dans le traitement de maladies psychiatriques. Agissant directement sur les récepteurs de la sérotonine dans le cerveau, elles montrent un potentiel prometteur pour traiter la dépression, le syndrome de stress post-traumatique, et d'autres conditions chroniques

Ces substances se retrouvent sous de nombreuses formes, allant de drogues synthétiques comme le LSD, la MDMA ou la kétamine, à celles naturellement produites par les champignons comme la psilocybine, le muscimol ou encore le 5-MeO-DMT, retrouvé dans le venin du crapaud Bufo alvarius. Bien sûr, il ne s’agit pas de lécher les crapauds, mais d’administrer des microdoses de manière répétitive dans un cadre contrôlé afin de soulager les patients.

La psilocybine est actuellement en phase de recherche avancée pour traiter divers troubles psychiatriques tels que la dépression et le syndrome de stress post-traumatique. En plus des effets bénéfiques qu’elle apporte, la psilocybine ne crée pas de dépendance chez les patients, ce qui constitue

un avantage considérable.

Cependant, tous les psychotropes n’ont pas un effet positif. Par exemple, des études rapportent que le LSD pouvait aggraver les symptômes dépressifs ou psychotiques chez certaines personnes.